Elda MUCO

Elda MUCO

Doctorante

EMAIL Elda-muco@outlook.com
titre de la thèse Analyse du capital territorial par la perspective de capital social. Le cas de deux territoires en Albanie
terrains d’études Albanie
(co-)directeurs Marc DEDEIRE et Mélanie REQUIER
ORIGINE DU financement Allocation doctorale de CIHEAM-IAMM
année d’inscription 2019
résumé de la thèse

La croissance régionale nécessite la présence équilibrée et maitrisée de biens matériels et immatériels pour être réalisée. Ainsi, le succès d’un système territorial ne dépend pas seulement de la quantité et de la qualité des ressources matérielles dont il est doté, mais aussi et surtout, de la richesse des éléments cognitifs et de la façon dont les individus pensent et se comportent entre eux et vis-à-vis des différentes ressources de leur territoire. Tous ces aspects sont aujourd’hui conceptualisés dans le concept de capital territorial. Selon Camagni (2009), le capital territorial comprend l’ensemble des « biens » localisés d’un territoire, qu’il s’agisse de biens naturels, artificiels, humains, organisationnels, relationnels ou cognitifs. Le capital territorial est une notion multidimensionnelle, les ressources sont toutes constitutives et participent au potentiel de développement (Camagni, 2006). Le développement territorial s’ajuste aux particularités du capital territorial et il est par essence contextuel (Yildirim, Requier-Desjardins et Rey-Valette, 2017).

Cette proposition de thèse vise à appliquer le concept du capital territorial en tant que composant principal de l’économie du territoire à deux microrégions albanaises, qui se trouvent dans des situations différenciées de développement.

Dans cette proposition nous ciblerons l’analyse de trois dimensions de capital territorial : le capital naturel qui positionne l’économie locale. Associé à un système d’activités de production, il conduit à la dimension économique du système territorial. La troisième dimension se construit sur un système de relations de proximité qui compose le capital social. Les relations entre les agents se réfèrent à un système de valeurs partagées au fondement des identités locales. Le système territorial fonctionne enfin selon un système de règles et de normes qui, à la faveur de structures partenariales et de réseaux de coopération, définissent un modèle de gouvernance locale (Lacquement et  Chevalier, 2016).

Pour cette étude nous proposons une méthodologie basée sur une revue de la littérature afin de définir le capital territorial et les indicateurs pertinents pour le mesurer. L’objectif de mesure donnera lieu à plusieurs diagnostics de terrain. C’est donc une méthode empirique basée sur la construction d’un modèle d’estimation du capital territorial qui sera mobilisée.

collaborations SCIENTIFIQUES
  • LAMES (Laboratoire Méditerranéen de Sociologie), Montpellier, France
  • Université Agricole de Tirana, Tirana, Albanie
PUBLICATIONS