Noël Philmon MZUNGU
Doctorant
mzungunp@gmail.com | ||
titre de la thèse | Approche pluridisciplinaire de la vulnérabilité des territoires au risque de retrait-gonflement des argiles (RGA) | |
terrains d’études | France | |
(co-)directeurs |
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ORIGINE DU financement | Bourse Cifre/Generali | |
résumé de la thèse |
Les sols argileux ont tendance à changer de volume en fonction des conditions météorologiques. Ce phénomène appelé retrait-gonflements des argiles (RGA) ou sécheresse géotechnique, a des conséquences directes sur les structures légères construites sur ces terrains, en particulier les maisons individuelles. Pendant des années, le RGA n’a pas été considéré comme un problème en France jusqu’à ce qu’une succession d’épisodes, durant la décennie 1980 (1979, 1987, 1989), lui valent d’être officiellement reconnu et pris en charge dès 1989 par le régime des catastrophes naturelles « régime Cat Nat ». A ce jour, les sinistres dûs au phénomène de retrait-gonflement représentent le deuxième poste d’indemnisation du régime Cat Nat après les inondations (Mathon, 2018). Les sinistres RGA se caractérisent par un coût moyen très élevé : 16 300 euros (Cour des comptes, 2022). De plus selon France Assureurs (2021) le coût des sinistres RGA va tripler d’ici 2050. De nombreuses études ont été menées pour cartographier et bien comprendre le phénomène RGA avec notamment la contribution du Bureau de Recherches Géologiques Minières (BRGM) qui a publié deux cartes d’aléas. Ainsi, environ 48% des sols métropolitains français sont en niveau moyen ou fort RGA (BRGM, 2019) ce qui représente 10,4 millions de maisons individuelles exposées. A contrario, peu d’études se sont focalisées sur la propension au dommage, c’est-à-dire sur la vulnérabilité des bâtiments face à cet aléa. Ce doctorat propose donc une approche pluridisciplinaire de la vulnérabilité des bâtiments et des territoires (stock bâtimentaire) au Retrait Gonflement des Argiles (RGA). L’approche se propose de combiner une analyse “micro” (approches de génie civil et de mécanique) avec des modèles statistiques basés sur les observations de dommages. Enfin l’apport de la géographie et des techniques d’analyses spatiales multicritères (SIG) doivent permettre de “généraliser” la démarche pour la rendre opérationnelle à l’échelle métropolitaine.
Mots clés ; Retrait-gonflement des argiles, assurance, vulnérabilité, gestions des risques |
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collaborations SCIENTIFIQUES |
– Bureau de Recherches Géologiques Minières (BRGM), à ORLEANS, France – Generali Climate Lab (Generali France), SAINT-DENIS, FRANCE |
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Lien linkedin |
https://www.linkedin.com/in/noel-philmon-mzungu-87a727134/ |