| résumé de la thèse |
| L’intensification du dérèglement climatique s’accompagne d’une augmentation des catastrophes naturelles en termes de fréquence et d’intensité. De fait, les dommages humains, sociaux, économiques et matériels augmentent réciproquement. Il devient indispensable de préparer les gestionnaires de crise à faire face à la diversité des catastrophes pour améliorer la résilience des territoires. Conformément aux besoins actuels et aux volontés politiques, cet objectif peut notamment être poursuivi grâce aux exercices de gestion de crise par simulation. En effet, ils permettent de gagner en habitude, en connaissances et en pratique opérationnelle. Néanmoins, certaines limites amenuisent leur bénéfice pédagogique. Que ce soient durant la phase préparatoire, l’exécution, l’analyse ou l’amélioration continue. Parmi ces limites, il ressort le manque de prise en compte des spécificités territoriales (par les concepteurs) ; la difficulté de l’immersion ressentie par les joueurs ; le manque d’adaptabilité du scénario aux besoins identifiés en temps réel (par les animateurs et les joueurs) ; ou encore la complexité d’élaboration d’un retour d’expérience (RETEX) complet et efficient (par l’observateur). Autant de limites qui touchent chacune des phases de réalisation d’un exercice, mais aussi tous les membres qui y participent. Ainsi, quels leviers déployer pour tendre vers une méthodologie adaptable en temps réel et commune à la conception, l’exécution, et le débriefing d’exercices, tout en préservant une haute-fidélité et une haute-fiabilité en termes de crédibilité des spécificités territoriales, d’engagement, d’apprentissage, et qui soit compatible aux enjeux économiques liés à la formation ? Afin de répondre à cette problématique, le projet propose 6 étapes méthodologiques : (1) un état de l’art multithématique en gestion de crise et des risques ; (2) une collecte et une analyse multicritère d’informations variées et la création de données pertinentes ; (3) une première structure méthodologique ; (4) un prototypage d’outils d’aide à la bonne mise en œuvre de la méthodologie ; (5) des expérimentations utilisateurs et (6) une analyse multicritère des résultats permettant in fine de développer une structure finale de méthodologie et d’outils. A terme, ce projet offrira une méthodologie et des outils opérationnels, réplicables, pour la mise en œuvre d’exercices de simulation de crise. Elle proposera plusieurs retombées scientifiques sur les processus de transfert des connaissances et d’apprentissage, ainsi que d’adaptation des acteurs et des communautés face au dérèglement climatique. |
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