La position géographique unique du Maroc le long de la marge nord-africaine le place parmi les pays les plus exposés aux tsunamis en Afrique. La faille Açores-Gibraltar, qui sépare les plaques tectoniques africaine et eurasienne, est responsable d’une activité sismique importante dans la région. Les tremblements de terre d’une magnitude supérieure à 6 peuvent déclencher des tsunamis, posant des risques importants pour les côtes atlantiques et méditerranéennes du Maroc, où une population et des infrastructures croissantes amplifient les risques associés à de telles catastrophes naturelles. Comprendre les risques de tsunami au Maroc nécessite un examen des données historiques, car de nombreux événements passés n’ont été enregistrés que par le biais de témoignages de pays voisins comme le Portugal et l’Espagne. La connaissance historique de ce phénomène dans la région, associée à des résultats de simulation numérique de l’aléa, confirme ce fort potentiel. Les enjeux humains, économique, structurels et stratégiques, concentrés massivement sur ce littoral, sont particulièrement exposés à ce Phénomène. Par conséquent, dans les deux régions, le risque de tsunami induit par les tremblements de terre a fait l’objet d’études intensives, ce qui a conduit à l’élaboration d’un certain nombre de modèles d’inondation côtière. Cependant, la vulnérabilité aux tsunamis n’est pas encore bien comprise dans la même mesure que l’aléa. Pour une gestion efficace du risque de tsunami, l’étude se divisera en deux phases principales. La première phase vise à évaluer le risque de tsunami dans deux zones distinctes du littoral marocain, comprenant les côtes atlantique et méditerranéenne. Cette évaluation s’appuie sur deux approches méthodologiques : d’une part, la cartographie des infrastructures critiques expose au risque de tsunami, et d’autre part, l’élaboration d’une carte intégrant des paramètres d’aléa basés sur la modélisation numérique. D’un tsunami historique. La deuxième phase se concentre sur le développement d’outils et de capacités de prévention. Cela inclut la création de plans d’évacuation, la mise en place de simulations d’alerte, la diffusion d’informations préventives et l’organisation d’exercices pratiques. L’ensemble de ces mesures vise à renforcer la préparation et la résilience des zones côtières marocaines face au risque de tsunami.
Mots-clés : Gestion du risque, Tsunami, évacuation, planification opérationnelle, prévention, SIG, littoral Marocain.
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