
Manon BASSE
Doctorante
|
|
titre de la thèse | Le transport autonome connecté semi-collectif (TAC-SC) : solution à la dépendance automobile et à l’autosolisme ? |
terrains d’études | France métropolitaine |
(co-)directeurs | Laurent Chapelon (LAGAM) & Lionel Brunel (EPSYLON) |
ORIGINE DU financement | Université Paul-Valéry Montpellier 3 – Fédération MIDOC |
résumé de la thèse | Les enjeux inhérents au changement climatique et à la qualité de l’air impliquent de faire évoluer les pratiques de mobilité vers une plus grande durabilité. En adaptant l’offre à la demande, le transport à la demande (TAD) s’est imposé ces dernières années comme une solution efficace de désenclavement des zones péri-urbaines et rurales et de réduction de la dépendance automobile. Or, les progrès récents dans le domaine des transports intelligents offrent de nouvelles perspectives d’innovation en rendant le TAD encore plus flexible, inclusif, durable et adapté aux besoins des usagers. Ainsi, ce projet de recherche porte sur les conditions de déploiement d’un transport autonome connecté semi-collectif (TAC-SC) à destination du public (2 à 15 passagers par tournée). Le TAC-SC suit la logique d’organisation des transports en commun qui consiste à favoriser le remplissage des véhicules par mutualisation des déplacements, tout en bénéficiant des avantages du véhicule autonome (service fonctionnant 24h/24, 7j/7 dans des conditions de sécurité optimisées). En l’état actuel, la conduite totalement autonome de véhicules individuels n’est pas pleinement opérationnelle et le cadre législatif nécessaire à son encadrement n’existe pas. En revanche, le TAC-SC est au cœur des politiques de mobilité et de l’innovation scientifique par sa capacité à être optimisé et déclenché en temps réel, à bénéficier d’une information voyageur précise et à proposer des solutions d’information/divertissement aux usagers. Le TAC-SC sous forme de mini bus pourrait ainsi constituer une offre de transport à la fois partagée, flexible, durable (viabilité économique, environnementale et sociale) et complémentaire des solutions de mobilité existantes. |
collaborations SCIENTIFIQUES |
Commentaires récents