Maxime TREVISANI
Doctorant
Maxime.trevisani@gmail.com | |
titre de la thèse | Risque grêle et assurance en France : Diagnostics et stratégies d’adaptation dans un contexte stressé de changement climatique |
terrains d’études | France |
(co-)directeurs | Freddy Vinet |
ORIGINE DU financement | Cifre |
année d’inscription | 2020 |
résumé de la thèse |
En France les coûts provoqués par les périls naturels, indemnisés par les assurances, sont pour moitié causés par les tempêtes, la grêle et le poids de la neige (couverts par une garantie nommée TGN). Ces trois aléas représentent plus de 80 % du nombre de sinistres sur la période 1988-2013 (FFA, 2015). Le risque de grêle est rarement isolé dans les études sur la garantie TGN. Pourtant, il constitue une préoccupation grandissante pour les assureurs tant pour l’agricole (assurance récolte) que pour le dommage aux biens (auto et habitation). Cette préoccupation est d’autant plus grande qu’elle s’inscrit dans un contexte stressé de changement climatique, où les incertitudes sont nombreuses quant à la mesure de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes. Les méthodes de lutte active (Cazac et al., 2017) n’offrent pas les solutions espérées et les méthodes de protection passives (filet), très coûteuses, sont réservées aux enjeux à haute valeur ajoutée (vergers, parcs automobiles…). Par ailleurs, la grêle est un phénomène très ponctuel, difficile à mesurer et encore plus à cartographier. La mesure spécifique de l’intensité de la grêle se fait par des capteurs appelés grêlimètres. Ces grêlimètres n’existent que dans certaines régions et sur des périodes en général courtes. Les données des réseaux d’observation officiels (Météo-France pour la France) ne sont pas fiables car elles reposent sur des observations directes par des observateurs. Or de plus en plus de stations météorologiques sont automatisées et ne mesurent pas les phénomènes tels que le brouillard, la grêle, la foudre…. Aussi, pour mettre en place des solutions assurantielles justes et efficaces, les assureurs doivent améliorer leur connaissance du risque grêle en recherchant et structurant des informations nouvelles. L’objectif est d’être plus performant dans la mesure de l’intensité et de la fréquence du phénomène grêle, afin de mieux préparer la profession assurantielle aux enjeux du changement climatique et surtout mieux protéger/accompagner les assurés à travers des stratégies d’adaptation efficaces. |
collaborations SCIENTIFIQUES |
Generali France, Paris, France |
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